Dyslexiques, dysphasiques, dyspraxiques, dysorthographiques, dysgraphiques, dyscalculiques, voici quelques exemples de DYS... ils ont désormais leur journée nationale, organisée le 10 octobre.
Les objectifs principaux de cette journée sont de favoriser
un repérage et un diagnostic précoces partout en France
un accompagnement,une prise en charge réellement adaptés
Matinée 9 h - Ouverture de la 7ème Journée nationale des Dys Jean-Louis GARCIA - Président de la Fédération des APAJH Vincent LOCHMAN - Président de la Fédération française des Dys avec l...
Tous les enfants de 6 ans feront l’objet d’un dépistage des troubles du langage et des apprentissages. C’est l’objet d’un amendement déposé par le député Yves Durand, rapporteur de la loi sur la rénovation de l’école à l’Assemblée Nationale. Le texte bref stipule qu' " Au cours de la sixième année, une visite comprenant un dépistage des troubles spécifiques du langage et de l’apprentissage est organisée."
La question du repérage par les enseignants des troubles DYS, puis du dépistage systématique de ces troubles était une revendication importante de la FFdys :
La Fédération se félicite de la proposition du parlementaire et souhaite que sa mise ne place puisse se faire rapidement pour l’ensemble des enfants de France.
Le texte de l’amendement sur le site de l’assemblée est disponible ci-dessous :
Ils ont du mal à lire, à écrire, à
compter, à coordonner leurs gestes ou encore à s’exprimer de manière cohérente. Nous nous intéressons aujourd’hui aux enfants atteints de ce que l’on appelle les « troubles
dys ».
Qu’il s’agisse de dyslexie, de dyspraxie,
de dysphasie, de dyscalculie, de dysorthographie, ils seraient en France entre 10 et 15% à souffrir de tels troubles de l’apprentissage. Des handicaps invisibles, qui peuvent aboutir à un
échec scolaire massif et à une grande souffrance morale s’ils ne sont pas bien pris en charge.
Pour comprendre à quel point ces troubles
occupent une place importante dans la vie des enfants qui en sont atteints, Fred va rencontrer de jeunes patients et les adultes impliqués dans leur accompagnement.
Jamy, lui, va installer son laboratoire au
Neurospin, un centre de référence en imagerie cérébrale près de Paris, où l’on étudie notamment le fonctionnement du cerveau des personnes « dys ».