Trois contractuels de l'Éducation nationale ont gagné jeudi leur action devant le conseil des prud'hommes, qui a estimé que l'employeur doit « requalifier la relation contractuelle en une relation à durée indéterminée » et a considéré « sans causes réelles ni sérieuses » la rupture de contrat. Les établissements gestionnaires qui ont employé ces contractuels sont condamnés à payer des dommages et intérêts et des indemnités. Les demandeurs étaient des Auxiliaires de vie scolaire et des Emplois de vie scolaire signataires de contrats uniques d'insertion pour des périodes de 6 mois à 1 an.
Ces jugements réjouissent la FSU
qui « ne cesse de dénoncer la précarité de
ces emplois et l'absence de perspectives d'embauche sur des métiers qui, pourtant, correspondent à des missions de service public d'éducation : l'aide à la direction d'école et l'accompagnement
des élèves en situation de handicap. »